samedi 26 avril 2008

Epilogue

Comme dans les concerts, nos nombreux fans nous ont fait remarquer que ce blog se terminait un peu trop vite, et qu'il méritait un petit retour sur scène pour conclure l'aventure en beauté.

Voilà maintenant plus de deux semaines que nous sommes rentrés. C'était pas très drôle. Dans l'avion, c'était un peu la déprime. L'hôtesse de l'air m'a apporté des mouchoirs en me disant "je ne sais pas ce qui t'arrives, pumpkin', mais j'espère que ça va s'arranger, tu es trop mignonne..."
et à chaque fois qu'elle me souriait ou m'apportait un bonbon, j'avais envie de la serrer dans mes bras, histoire de ramener un petit bout d'USA à la maison...

On a retrouvé avec grand plaisir notre bel appart, nos chats, on a pu étudier avec joie les bourgeons et les fleurs sur la terrasse, mais quand même, ce retour à la réalité s'est fait avec le coeur un peu gros.

On a eu la chance de pouvoir partir 3 semaines, de voir des tas d'endroits différents, c'est presque comme si on avait visité plusieurs pays, plusieurs façons de vivre, c'était une véritable aventure, avec en prime le suspense et les rebondissements...

Et c'était bien mieux que tout ce qu'on s'était imaginé. C'était plus grand, plus beau, plus drôle, plus incroyable, plus passionnant que les clichés qu'on avait (enfin peut être surtout moi) sur ce pays extraordinaire.

C'était dépaysant, mais en même temps très familier: on parlait la langue, on regardait les futures saisons de nos séries préférées, et on avait un peu partout cette amusante impression de "déjà vu à la télé". Mais grâce à ce petit confort culturel, on pouvait s'attarder sur les vraies différences entre l'Europe et l'Amérique, on pouvait aller plus loin dans notre découverte. On a été au bout du monde, mais avec ces échos de "comme à la maison".

On a aussi vu de près le fameux monstre de l'économie ultra-libéral. La précarité des petits boulots, les sans papiers à la recherche d'un job au black, la culture toute puissante de l'entreprenariat... Et aussi leurs (quelques) bons côtés: les serveurs hyper attentionnés parce qu'ils sont suspendus à ton pourboire qui sera leur seul salaire, ou l'énergie dégagés par ceux qui croient dur comme fer que tout est possible...

Après avoir pu vivre quelques semaines dans cet autre monde, on comprend un peu mieux le rêve américain. Sans pour autant en rêver aussi, on en revient très attachés à notre vieille Europe, mais aussi plus indulgents envers ce pays et ses habitants qu'il est de bon ton de mépriser.

Et oui, après avoir découvert l'hospitalité rurale au Nevada, les bobos en goguette se payent une petite tranche de relativisme culturel!

Bref, il ne faut jamais dire jamais: j'ai adoré les USA!

Maintenant qu'on est de retour, vous êtes toutes et tous les bienvenus pour un barbecue sur la terrasse, on vous repassera les photos (recadrées, mises en scène, enfin vraiment belles) et on vous racontera tout ce qu'on a oublié de vous écrire!

Cécile et Florent.

3 commentaires:

romain blachier a dit…

bravo à vous!

quand au relativisme culturel ne jouez pas avec ça, c'est presque le seul aspect négatif de certains dans notre tradition de gauche

www.lyon-7.fr

Anonyme a dit…

merci pour cet épilogue tant attendu!!
vivement la soirée photo!

Anonyme a dit…

Je viens seulement de lire la conclusion de ce magnifique blog. Et je suis assez contente de t'entendre dire, Cécile, que finalement, l'Amérique, c'est fantastique!